Notice
Auteur(s) | Anne-Sophie MARTINEAU |
---|---|
Date de publication | 2020 |
Titre complet de la publication | Ligugé (86), Centre bourg |
Type de publication | Rapport |
Éditeur | Éveha |
Nombre de volumes | 1 |
Langue du document | français |
Résumé | Un suivi archéologique des travaux de mise en place du réseau d’adduction d’eau potable dans le centre-bourg de Ligugé s’est tenu du lundi 11 février au jeudi 28 mars 2019, découpé selon trois zones de l’urbanisme actuel (place du Révérend Père Lambert, Grand'Rue et rue Charpentier). Il a permis la mise au jour de vestiges de différentes natures (essentiellement fosses, maçonneries et sépultures) et de différentes périodes, allant de l’Antiquité à l’ère contemporaine. Les découvertes de ce suivi permettent d’étoffer notre connaissance de l’histoire des alentours de l’abbaye Saint Martin de Ligugé, malgré une lisibilité limitée par l’emprise étroite de tranchées de 0,7 à 1 m de largeur pour une profondeur moyenne de 0,8 m. Les connaissances actuelles sur l’histoire du centre-bourg de Ligugé sont largement imprégnées de celles acquises sur l’abbaye, fondée dès le IVe siècle de notre ère. La zone de la place du révérend Père Lambert, étendue à l’ouest par une fenêtre ouverte dans la Grand' Rue, a livré les vestiges d’un espace funéraire attenant aux anciens bâtiments conventuels et déjà connu par les fouilles des années 50 et 60. Cependant, la localisation très occidentale de trois des neuf sépultures découvertes vient étendre les limites spatiales connues, pour une fourchette chronologique allant du VI e au X e siècle. Cette zone a également livré des vestiges maçonnés qui viennent compléter les restitutions de l’évolution des aménagements situés à l’ouest des bâtiments conventuels de l’abbaye. L’axe de la Grand' Rue a essentiellement livré des fosses, qui pourraient témoigner de plusieurs événements de remaniements de l’urbanisme alentour, l’un pouvant dater du haut Moyen Âge et l’autre de l’ère contemporaine. Les vestiges d’une canalisation d’abduction d’eau, abandonnée entre le milieu du XVIIIe et le XIXe siècle, viennent compléter les découvertes à l’extrémité nord de la rue. Enfin, l’axe de la rue Charpentier, dont l’étude historique a permis de préciser l’ouverture entre la fin du XIX e et le début du XX e siècle, et plus précisément entre 1892 et 1905, a livré de nombreux vestiges de maçonneries. Un possible bâtiment d’usage indéterminé, de 5,2 m de large, documenté par 3 murs (F.347, 354, 348) et un seuil étroit (F.353) a notamment été proposé. Même si ces vestiges restent d’âge indéterminé, on notera une forte présence de vestiges antiques dans les nombreuses terres cuites architecturales livrées par les remblais du XIX e siècle, ainsi que dans un possible niveau de sol ayant pu fonctionner avec l’un des murs découverts. |
Mots-clés (sujet) | Sépultures, maçonneries, murs, canalisations, fosses ; ossements humains, céramiques, terres cuites architecturales, faune, métal, verre. |
Mots-clés (période) | Antiquité, haut Moyen Âge, Moyen Âge, Moderne, Contemporain |
Mots-clés (géographie) | Nouvelle-Aquitaine, Vienne, Ligugé |
Accès au document
Référence bibliographique
Martineau
2020 :
MARTINEAU (Anne-Sophie) dir.
— Ligugé (86), Centre bourg. Rapport final d'opération archéologique, Service Régional de l'Archéologie de Nouvelle-Aquitaine. Limoges : Éveha, 2020.